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Historique de l'INBA

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1954/1957-Ecole préparatoire des beaux arts

 

C’est le peintre espagnol Mariano Bertuchi qui a été à l’origine de la création de l’institut en 1954 et

on ne peut pas  aborder l’histoire de l’INBA sans rendre hommage à ce grand artiste qui a accordé

un soin particulier à la préservation du patrimoine culturel du Maroc.

Né à Grenade en 1884, Ma¬riano Bertuchi a fait ses études artistiques à l’Académie Régionale des Beaux Arts de Malaga puis  Ã  Madrid. Attiré par la beauté du Maroc, il s’y installe définitivement aux environs de 1919. Il est passé par plusieurs villes, Sebta, Chefchaouen, Tanger, El Hoceima avant de s’installer à Tétouan où il restera jusqu’à 1955. Occupant la fonction d’inspecteur des Beaux Arts sous le régime du protectorat espagnol, il crée une école  baptisée à l’époque «  Ã‰cole préparatoire des beaux arts » établissement qui deviendra plus tard « l’institut national des beaux arts ».

Inspiré par la fondation officielle de l’institut musical espagnol marocain, Bertuchi a veillé à ce que l’administration du protectorat espagnol crée également un institut  dédié aux beaux arts, pour élargir le champ des études artistiques dans la ville de Tétouan.

L’école a été domiciliée, le 12 décembre 1945, dans un bâtiment occupé antérieurement par le

centre des études marocaines (la délégation du ministre de l’éducation nationale aujourd’hui). Elle

était composée de trois classes d’enseignement artistique.

L’école a été officiellement créée, par  dahir, le 27 novembre 1946. Suivant ce dahir, l’école relève

directement de l’administration de l’inspecteur des beaux arts, Mariano Bertuchi. Le dahir fixe

également le programme pédagogique de  l’établissement. Il devait contenir quatre matières: dessin

antique, l’histoire de l’art, la coloration et la sculpture. Les professeurs à recruter devaient être des artistes spécialisés et diplômés des écoles supérieures des beaux arts à l’exception des professeurs de l’histoire de l’art. 

 

 

 

 

- Carlos Gallegos, professeur de dessin.

- Tomas Fernandez Souinir, professeur de sculpture et de modelage.

-Guillermo Gustavino, professeur d’histoire de l’art.

- Araceli Gonzales, professeur de la coloration.

- Alejandro Tomillo, professeur adjoint de la sculpture et du modelage.

 

1957/1993- École nationale des beaux arts

En 1957, le Roi Mohammed V inaugure un nouvel établissement, sous le nom de : « Ecole nationale des beaux arts » et qui sera dirigé par l’artiste Mohammed Sarghini.  Tous les professeurs, à ce moment là,  Ã©taient des artistes marocains, diplômés des écoles supérieures espagnoles. Nous citerons entre autres:

Abdelouahad Sordo, Abdellah Fakhar, Ali Nakhcha, Ahmed Lamrani, Abdeslam Jiedi, Abdelkrim Ouazzani, Abdslam Nouar, Bouabid Bouzaid, Fouad Khaznaji, Khadija Boussellam, Lyadizi Issaoui, Mohamed Boudrissa, El Maati Daoudi, Mekki Megara, Mohamed Nassiri, Moustafa Yesfi, Oum Elbanine Slaoui, Saad Ben Cheffaj, Thami Dad...

Tous ces professeurs ont oeuvré à la « marocanisation »  de l’école et ils ont, ensemble, contribué à créer  un style et une identité artistique proprement marocaine.

 

 

Pour l’admission à l’école, les élèves devaient avoir le niveau primaire. Le diplôme obtenu était équivalent au diplôme des quatre  années du secondaire ou d’autres études similaires.

Ce n’est qu’en 1947 que Mariano Bertuchi, fondateur de l’établissement, sera nommé officiellement directeur de  l’école. Il sera en charge de l’organisation administrative et pédagogique. Le corps enseignant, de l’époque, était formé de :

1993 à ce jour-  L’institut national des beaux arts

En 1993, l’école est élevée au rang d’établissement d’enseignement supérieur, par un décret ministériel (décret n° 2-93-135) et c’est depuis

« l’Institut National des Beaux Arts » (INBA).

Le décret a redéfini la mission de l’institut et lui a confié la formation de cadres supérieurs dans le domaine des arts plastiques et arts pratiques, en quatre ans d’études.

Pour pouvoir réaliser sa nouvelle mission, l’INBA a modernisé et structuré l’ensemble des méthodes de programmation et d’orientation suivant les dernières nouveautés artistiques et culturelles, nationales et internationales.

En 1993, la branche « design publicitaire » à été créée et en 2000 la branche « bande dessinée ». Pour cette dernière, des professeurs belges expérimentés ont assuré l’encadrement et formé leurs collègues marocains. La formation est depuis assurée par des professeurs marocains. La première revue de BD, « Chouf », a vu le jour, en 2001 et pour promouvoir davantage cette branche, l’institut a lancé la première édition du festival international de la bande dessinée (FIBAD) en 2004.

En sus de sa vocation pédagogique, l’institut participe activement à l’animation de la scène artistique marocaine : Il organise plusieurs événements par an et participe à plusieurs manifestations, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Il a, par ailleurs,  signé plusieurs accords de coopération, nationaux et internationaux pour promouvoir les échanges pédagogiques, culturels et artistiques.

L’institut a été dirigé successivement par :

                                                        - L’artiste Mohammad Chebaa, de 1994 à 1998,

  ,                                                    - L’artiste Abdelkrim Ouazzani Thami de décembre 1998 à aujourd’hui.

                                                         L’histoire de cet établissement peut également être, racontée, à travers le parcours des générations d’artistes qu’il a formé.

 

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